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Assurance animaux : pourquoi assurer son chien ?

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Bien que la compagnie d’un animal soit toujours un réconfort au sein du foyer, l’heureux maître se retrouve parfois dépassé par les frais médicaux à répétition qu’implique une telle responsabilité. Afin de compacter les dépenses de soin, il peut souscrire une assurance pour son chien.

Assurance animaux : pallier à l’imprévu

Question santé, il peut être tentant de penser que son animal passera à travers les mailles du filet, et se contenter de mettre quelques économies de côté au cas où. Hélas, au cours de leur vie, la plupart des animaux domestiques vont connaître plusieurs maladies et blessures, bénignes ou sérieuses.

Entre les consultations de base (en moyenne 35€), les vaccinations à renouveler chaque année et le prix généralement élevé des médicaments, les frais vétérinaires réunis représentent déjà une somme considérable.
Une dépense qui peut sembler gérable, mais à condition qu’aucun imprévu ne s’invite au diagnostic. Dans le cas peu réjouissant d’une pathologie chronique ou d’une intervention chirurgicale inopinée, la note prend un tout autre volume et devient très difficile à assumer financièrement.

C’est pour contenir la multiplication des frais, et faire face aux complications inattendues sans grever le budget familial, que de plus en plus de maîtres contractent une assurance pour les animaux .

Une couverture variable

Comme pour n’importe quelle autre assurance, l’étendue des remboursements est déterminée par la formule souscrite. En fonction du contrat choisi, donc de son prix, les prestations couvriront seulement une partie ou bien la totalité des dépenses consacrées aux soins de l’animal. Les modalités diffèrent selon la compagnie, mais la prise en charge concerne le plus souvent les frais de consultation vétérinaire, les médicaments, l’intervention d’urgence en cas d’accident, divers examens (imagerie échographique, analyses de sang) ainsi que l’hospitalisation si nécessaire de l’animal. Cela peut signifier une économie substantielle en situation de maladie de longue durée.

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Certaines formules complètes englobent aussi un dédommagement partiel des actes dits préventifs : stérilisation, vaccins, traitements antiparasitaires… Cependant, quelle que soit l’option retenue par le contractant, un plafonnement annuel des remboursements est mis en place par l’assureur ; il s’agit de veiller au bien-être de son chien, mais pas de l’emmener sous le stéthoscope à chaque démangeaison.

Des limites à prendre en compte

Certains problèmes du chien ne seront néanmoins pas pris en charge par l’assureur. Parmi ceux-là, les maladies génétiques (dysplasie, atrophie rétinienne, ataxie cérébelleuse…) font presque mécaniquement l’objet d’une exclusion. Sauf à pouvoir les relier à un incident antérieur ou démontrer leur caractère non héréditaire, il faudra donc certainement que le maître mette la main à la poche.

De la même façon, il sera plus compliqué de souscrire une assurance si l’animal a moins de 3 mois ou plus de 10 ans, étant donné le risque statistique accru pour le chien de tomber malade durant ces intervalles. Enfin, prenez en compte qu’un délai de carence peut être appliqué après signature du contrat ; de durée variable selon l’âge et la race, il vise à vérifier la sincérité de la déclaration initiale du propriétaire. Pendant ce laps de temps, le chien n’est pas couvert par la compagnie.

Personne ne peut réellement prédire comment se portera son animal dans deux ou trois ans. Dans ce contexte, assurer son chien est un choix personnel, une manière d’anticiper et d’amortir financièrement d’éventuels coups durs à venir. C’est une décision qui appartient à chacun et qui doit être prise après lecture attentive des clauses contractuelles.